Comptage des oiseaux

photo provenant du site Oiseaux des Jardins

C'est le week-end national de comptage des oiseaux organisés par la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) et Oiseaux des Jardins. 

Comme chaque année, je vais m'installer pendant une heure devant la fenêtre du salon et observer et compter les oiseaux qui viennent à la mangeoire. C'est facile, cela prend peu de temps, et cela aide les chercheurs à identifier les espèces en voie de disparition.

Un assez grand nombre d'oiseaux fréquentent la mangeoire : Mésanges bleues et charbonnières, verdiers, pinsons des arbres et pinsons du Nord, chardonnerets, rouges-gorges, moineaux, merles, accenteurs mouchets et même un pic épeiche qui vient picorer les boules de graisse tous les jours à la même heure.

Et vous ? allez-vous compter les oiseaux aussi ?

En fouillant dans mes cartons,  j'ai retrouvé ce petit croquis d'une mésange bleue que j'ai réalisé il y a quelques années et qui me donne envie d'en faire d'autres.

Un après-midi d'hiver

Depuis  deux semaines, le gris s'est définitivement installé mais cet après-midi, un semblant d'éclaircie s'est amorcée laissant apparaître,  pour quelques brefs instants, un petit coin de ciel bleu parmi de gros nuages noirs qui vont remplacer le gris si l'on en croît les prévisions ! 

Heureusement, dans les profondeurs de la terre la nature est à l'ouvrage et prépare le printemps.  Imperceptiblement les signes de son labeur sont déjà visibles. Quelques feuilles de perce-neige et de crocus commencent à pointer, quelques timides primevères s'aventurent à déployer leur corolle. Les violettes aussi ne devraient pas tarder à montrer le bout de leur nez.

La violette est une fleur qui m’est particulièrement chère car elle est définitivement liée au souvenir que j’ai gardé de ma grand-mère paternelle qui les appréciait beaucoup et dont l’un des seuls luxes fut de recevoir des mains de mon père un flacon d’eau de violettes de Toulouse.
La violette symbolise la modestie, une des qualités qu’elle possédait.

Où est passé le soleil ?

Bien que je ne sois pas une adepte du soleil (je déteste la chaleur) j'aime bien voir ses rayons de temps en temps. Or, depuis le début du mois, il se fait très rare et cela fait plus d'une semaine que le ciel est bouché, très gris (pourtant j'aime le gris !)

J'aime l'automne et l'hiver. Le jardin en hiver est intéressant avec une belle lumière et un ciel bleu pâle ou gris bleu sur lequel se dessinent les ramures des arbres. Avez-vous remarqué comme les arbres sont beaux en hiver ? Mais là ! Les jours rallongent mais on ne voit pas trop la différence, tout est terne et pas une couleur n'est ravivée par un rayon de lumière.

Alors pour mettre un peu de gaieté, j'ai peint le pot de primevères que j'ai acheté il y a une dizaine de jours.

Marque-pages

Pour faire suite au billet précédent ... 

Je conserve aussi toutes les découpes de papier aquarelle et si elles sont suffisament grandes, je m'en sers pour peindre des marque-pages qui sont toujours utiles, n'est ce pas ? Je les utilise pour mes propres livres ou bien je les offre.

Sur les plus petites, je peins simplement au gré de mon imagination. Ce sont des moments que j'apprécie beaucoup. Je laisse aller mon pinceau librement en profitant des fusions des pigments et de l'eau sans savoir à l'avance quel résultat je vais obtenir.

Art durable

Le collage est l'art de recycler, le collage est un art durable. Récolter des morceaux de papier ou de tissus voués à la destruction pour leur donner une seconde vie à travers des collages est un geste éco-responsable, certes tout petit, mais chaque geste pour la planète compte,  car il y a urgence.

Dans notre société actuelle, consommation et surproduction sont les maîtres-mots avec des conséquences dramatiques sur notre environnement, nous en sommes tous, à l'heure actuelle, parfaitement conscients alors pourquoi ne pas faire des petits efforts qui mis à l'échelle de la société pourraient inverser la tendance ? il est grand temps de nous réveiller....

Je m'égare... je disais donc que le collage est l'art de recycler. J'aime le papier, toutes sortes de papiers, ils sont précieux. Je garde tous les papier que je trouve intéressants, parfois de simples fragments,  en pensant à leur futur usage. 

Il en est de même des tissus : pourquoi jeter alors qu'ils peuvent encore servir à fabriquer quelque chose ? recycler, transformer, créer du neuf avec du vieux, c'est prendre le contrepied du consumérisme.

Pleine lune et inspiration

En ce moment c'est la pleine lune et comme le ciel est clair on peut l'admirer facilement. J'ai pris cette photo ce matin, vers 7 h. La lune m'a inspiré le petit collage textile ci-dessous que j'ai pris beaucoup de plaisir à coudre lentement hier. Comme toujours, mes assemblages/collages textile sont composés de morceaux de tissus anciens ou plus récents auxquels je donne une seconde vie.

Les jours se suivent...

détail d'une nouvelle aquarelle représentant des ellébores de notre jardin

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Aujourd'hui, le soleil est absent et des brumes et un ciel bouché rendent l'atmosphère humide et glaciale.

Puisque le temps n'était pas propice à une promenade dans le jardin, j'ai peint un peu - encore des ellébores - et j'ai créé un ou deux collages papier et textile.

J'aime beaucoup utiliser le papier récupéré ici ou là, quelques fois de simples fragments et des petits bouts de tissus qui viendront orner mes collages textile dans le style wabi sabi.

Dans le but de créer un art durable, chaque pièce textile est cousu à la main par moi avec des textiles récupérés auxquels je donne une seconde vie.

Un avant-goût de printemps

Hier, j'ai acheté un pot de primevères et de jacinthes à la jardinerie. Je ne sais pas quelle couleur auront les jacinthes, cela sera la surprise.

Les bulbes de jacinthes plantés au jardin ne seront pas en fleurs avant le mois d'avril, au mieux, alors c'est un plaisir d'avoir le printemps dans la maison grâce aux bulbes forcés par les fleuristes. Toutefois, il ne faut pas tarder à en acheter car on en trouve quasiment plus en janvier. Les commerçants préparent déjà Pâques !

Les primevères quant à elles, ont des fleurs très larges et sont maintenant proposées dans plusieurs coloris mais je n'aime que les blanches ou jaune très pâle.

Celles de notre jardin sont des primevères sauvages que j'ai transplantées il y a plusieurs années et qui se sont multipliées. Elles sont beaucoup plus petites que celles du commerce mais j'aime leur ravissant ton beurre frais.

Nous profitons d'un beau temps froid mais ensoleillé et tout le monde se sent heureux avec ce soleil qui nous manquait.

Minimaliste

Aujourd'hui, encore un ciel gris et brumeux peu propice à l'inspiration. D'ailleurs, je n'ai pas grand chose à peindre alors en hiver je me concentre sur les collages papier ou textile ou en techniques mixtes.

J'aime l'art minimaliste et abstrait. J'ai donc réalisé deux nouveux collages minimalistes. J'ai utilisé des papiers recyclés et un petit fragment de tissu et de timbre. Ces deux collages sont en vente ici

Rose de janvier

Tout à l'heure, malgré le temps très pluvieux, j'ai fait un tour dans notre jardin, vite fait. Le sol est complètement détrempé et boueux.  J'ai noté quelques timides fleurs de primevères ici et là, et une rose jaune Maria Hofker et il y a d'autres boutons sur un autre pied. 

Des roses en janvier ! cela est assez déroutant pourtant ce n'est pas la première fois que je vois des roses fleurir en janvier. Le contraste des saisons tend à s'estomper au fil des années et sous l'influence du réchauffement climatique, les hivers ne ressemblent plus aux hivers d'antan mais plutôt à des automnes  qui se prolongent. 

L'épidémie est à son plus haut niveau encore une fois. Notre petit fils de 11 ans qui était positif au Covid la semaine dernière, n'a pas ressenti d'autres symptômes qu'un peu de toux et rhume. Tant mieux, cela fait un souci en moins. Il devrait retourner en classe, vendredi cette semaine après un isolement de 7 jours.

Ellébores (II)

Les ellébores sont les seules fleurs de l'hiver dans notre jardin et encore sont-elles assez rachitiques. 

Autrefois, l'ellébore avait la réputation de soigner la folie et était aussi utilisé pour ses vertus purgatives malgré sa toxicité.

La floraison des ellébores durent longtemps : plusieurs semaines. Ce sont des plantes très intéressantes car une fois les belles étamines tombées, apparaissent des folicules chargés de graines qui donnent un charme supplémentaire à cette belle d'hiver. 

Aujourd'hui, il fait un temps épouvantable : beaucoup de vent et de la pluie qui frappe les vitres sans discontinuer.

Mercredi, notre petit-fils a été déclaré cas-contact car un des élèves de sa classe est positif au Covid. Il  a dû faire un test antigénique : positif ! donc en isolement jusqu'à jeudi prochain ainsi que notre fille qui est enseignante et qui est vaccinée avec trois doses.  Notre fille s'en doutait car il a beaucoup toussé dans la nuit et avait mal à la tête. Apparemment, les symptômes ne se sont pas aggravés et se limitent à un gros rhume, sans fièvre et il semble en bonne forme. 

Cette épidémie complique la vie quotidienne de beaucoup de gens et surtout, plus grave, endeuille aussi des familles. C'est très triste...

Prenez soin de vous.

Ne rien jeter

Les jacinthes achetées avant Noël sont en fleurs et embaument le salon. Cela me donne envie de reprendre mes pinceaux ! 

J'ai aussi des idées pour des nouveaux collages papier et des assemblages textile au point sashiko dans le style boro, toujours avec du matériel recyclé car c'est l'essence même du boro japonais et du style wabi sabi : réparer, consolider, raccommoder avec ce que l'on a, ne rien jeter... 

Nous sommes tellement habitués à consommer à outrance, qu'il est difficile pour beaucoup de gens d'essayer de réparer avant de jeter.

Hier, jour de rentrée après les vacances de Noël, c'était l'anniversaire de notre petit-fils qui a eu 11 ans. Il a soufflé les bougies disposées sur une Galette des Rois cuisinée par notre fille et elle nous a envoyé la vidéo puisque nous ne pouvions pas être avec lui.

Le temps est encore très pluvieux et gris, un ciel si bas qu'il faut allumer les lampes dès 16h. Il fait bon le soir près de la cheminée tandis que le vent et la pluie frappent les vitres du salon.