Un sentiment de culpabilité

Je m'aperçois que j'ai délaissé mon blog ces dernières semaines. Il y a toujours quelque chose à faire à la maison et comme j'ai repris mes recherches généalogiques je n'ai pas beaucoup de temps pour autre chose en ce moment. Avec les beaux jours qui reviennent, il y a du travail à faire dans le jardin et cela fait du bien aussi d'être loin des écrans où nous passons trop de temps.

Lorsque je vois les fleurs printanières et ce beau ciel bleu que nous avons eu cette semaine, j'ai soudain l'envie de prendre mes pinceaux que j'ai un peu délaissés ces derniers temps.

Mais peindre n'est pas une obligation, cela doit rester un plaisir et cela l'a toujours été. 

Mon désir de peindre a toujours été étroitement lié à mon état d'esprit. Si je suis sereine, détendue je peins tous les jours ou presque. Au contraire, si je m'inquiète pour quelque chose ou quelqu'un, si mon esprit est trop précoccupé, je ne peux pas peindre.  Je ressens comme un sentiment de culpabilité de peindre dans ces moments là. Bizarrre, n'est-ce-pas ?

Malgré tout

floraison du Prunus Pissardi dans notre jardin

Nous sommes tous dévastés et horrifiés de voir ce qui se passe en Ukraine et malgré le cauchemar que vit la population et l'impression que le temps s'est arrêté pour eux, dans les profondeurs de la terre, la nature poursuit son oeuvre et prépare lentement le printemps.

Bleu et Jaune

un bouquet imaginaire

Le bleu et le jaune sont les couleurs du drapeau de l'Ukraine que je veux honorer aujourd'hui avec cette petite peinture réalisée il y a plusieurs années.
J'ai cherché dans mes cartons une aquarelle avec du bleu et du jaune. Je n'ai trouvé que celle-là. Ces petites fleurs bleues ressemblent peut être un peu aux myosotis mais je n'ai pas cherché réellement à les représenter et le jaune du noeud n'est pas tout à fait la teinte de celle du drapeau ukrainien.

Le chaos

 

Ci-dessus, un croquis d'ellébore que j'ai peint avant-hier. Je n'avais pas du tout le coeur à peindre car mon esprit était tout entier tourné vers l'Ukraine.

Je n'aurais jamais pensé possible que la guerre, l'invasion d'un pays européen,  pourrait être à notre porte, si près. C'est terrifiant et c'est pourtant la réalité.
On se sent tellement impuissants devant tant de folie meurtrière, ce chaos où est plongé le peuple ukrainien par la seule volonté d'un aliéné, un mégalomane, un dément, un homme aveuglé par la soif du pouvoir qui veut rétablir la soit-disant grandeur de la Russie soviétique.

Alors, j'essaye de penser à autre chose et de ne pas regarder tout le temps les chaînes d'information en continu. Je cuisine et je me suis remise au tricot, moi qui n'ai pas tricoté quelque chose depuis 30 ans !

Cela fait du bien de s'occuper et de travailler avec ses mains.

Heureusement, nous allons vers les beaux jours et il y aura bientôt des travaux de jardinage à faire.

En attendant, je pense aux ukrainiens et mon coeur est avec eux.