A la faveur du soleil et de la douceur printanière exceptionnelle de ces derniers jours, tout pousse à grande allure et il y a beaucoup de travail à faire au jardin. Arracher, planter, transplanter, désherber ... et j'ai aussi repris un peu mes pinceaux...
L'hiver a été très pluvieux et a fait du bien à la nature. Dans le potager, les pieds de rhubarbe ont ressuscité et des gros bourgeons rouges sont sortis de terre.
Chaque printemps, lorsque je regarde par la fenêtre de notre chambre, j'admire la floraison des magnolias de notre voisin d'en face.
Avez-vous le sentiment comme moi, qu'il n'y a rien de plus réconfortant et d'exaltant que d'observer la nature, de la contempler en silence ?
J'ai un sentiment de gratitude envers elle car elle est fidèle au rendez-vous des saisons même si chaque année elles se renouvellent un peu différemment.
Contempler un arbre, une fleur, en humer son parfum, se pencher vers la terre pour examiner une herbe, une coccinelle, une araignée est une richesse à la portée de tout le monde même si l'on a pas de jardin.
"Nous vivons trop dans les livres, pas assez dans la nature".
Anatole France in Le jardin d'Epicure