L’année 2025 se termine dans le froid, ce qui n'était
pas arrivé depuis longtemps.
Un froid sec et un ciel clair et dégagé qui permet d'observer les étoiles.
Ce matin, à 5h30 j’ai observé Jupiter, Bételgeuse et Les Gémeaux
à l'œil nu et avec mes jumelles.
Il faisait - 4°C alors je ne me suis pas attardée.
C'est l'époque où le soleil rasant se reflète
sur des objets qui projettent la lumière
dans des coins qui sont habituellement
obscurs ou bien dessine l'ombre des arbres sur les murs.
Comme chaque année, j’ai installé les mangeoires
pour les oiseaux.
Chaque jour, j’admire leur ballet depuis
les fenêtres du salon.
Tout ce petit monde se chamaille gentiment et il arrive
parfois qu’un oiseau vienne se cogner aux fenêtres.
Ce fut le cas de ce chardonneret, un peu sonné par le choc.
Il est resté immobile sur ses pattes pendant quelques instants,
reprenant sans doute ses esprits. J’ai pu m’approcher
de lui et faire rapidement une photo.
Quelques secondes plus tard, il s’est envolé ...
C’est la première fois que je peux faire une photo d'oiseau d’aussi près !
Cet oiseau protégé dont les populations sont en fort déclin
est victime d'un commerce illicite international.
Il est recherché
pour son plumage et son chant. C’est désolant.
L'intérêt des amateurs pour cet oiseau ne date pas d’aujourd'hui.
J’ai toujours admiré le tableau de
Carel Fabritius daté de 1654
qui se trouve au Musée Mauristhuis de La Haye
mais j'avais remarqué que le chardonneret
était enchaîné et cela m'avait dérangée.
Tous les jours, j'écris, je dessine et peins
dans mes différents carnets, parfois pas grand chose.
En hiver, le jardin dort et on a l'impression
que le temps s'écoule
plus lentement
2025 fut pour certaines
populations de par le monde,
une Annus Horribilis.
Espérons que l'année qui vient leur apportera un peu de répit
L'espoir fait vivre.





Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire