
Jadis, notre jardin était bien vert malgré une exposition très ensoleillée et une terre argileuse. Tout poussait agréablement bien, que ce soit dans les parterres de fleurs ou au potager. Les étés étaient tempérés avec juste ce qu'il faut de pluie pour que tout prospère. Les saisons ressemblaient à ce qu’elles devaient être dans notre région (région parisienne).


Il y avait deux grands cerisiers qui ombrageaient le fond du jardin et le potager et un beau prunier qui protégeait les parterres de fleurs.

Aujourd'hui tout a changé.
Les grands rosiers, le lilas et les cerisiers sont morts depuis longtemps et rien n’arrête plus les ardeurs du soleil.
Nous avons replanté des pruniers, des cerisiers et un pêcher (issus de noyaux). Maintenant, le pêcher commence à ressembler à un petit arbre et donne quelques pêches mais les pruniers et cerisiers grandissent si lentement qu’il faudra encore au moins une décennie pour profiter de leur ombre.
C’est en observant leurs minces progrès chaque année que je prends véritablement conscience que nous ne vivons pas du tout sur la même échelle de temps que Dame Nature. Et cela me rend humble.
Je vous souhaite une bonne fin de semaine